Pour justifier cette nouvelle restructuration des délais d’acheminent du Courrier, La Poste a communiqué en ce sens :
« En 2020 la chute des volumes de courrier s’est accélérée et le service universel postal, l’une des quatre missions de service public de La Poste, est
devenu lourdement déficitaire (à hauteur de 1,1 milliard d’euros) ».
Ce que ce communiqué ne dit pas, c’est que le Groupe La Poste a fait des bénéfices en 2021 et que le service public postal est un tout indivisible.
En 2021, selon son principal actionnaire, le Groupe La Poste affichait un chiffre d’affaires de 34,6 Md€ et des résultats en redressement, avec un résultat net part du Groupe de 1,2 Md€, en croissance de 1,5 Md€ par rapport à 2020 !
Ces arguments sont d’autant moins acceptables que l’argent pour financer les services publics – qui n’ont pas vocation à être « rentables », mais à faire fonctionner le pays et octroyer des droits à ses habitants – existe et qu’il suffit de mieux le répartir.
Le communiqué se termine par l’habituelle rengaine libérale : « Ces économies sont indispensables pour maintenir le service universel postal auquel lesFrançais sont très attachés ».
C’EST FAUX !
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