Le 4 février, ensemble, nous avons fait entendre nos revendications, retraité-e-s et actives, actifs. La voix cassée d’avoir alerté des conséquences des politiques d’austérité, de la course aux profits, nous ne lâchons rien. Nous savons que d’autres solutions sont possibles. Il faut persuader que collectivement nous avons la force d’imposer d’autres choix.
Les retraité-e-s sont appelé-e-s à continuer ce processus de luttes notamment au travers d’actions en mars.
La situation sanitaire est préoccupante et les mesures prises mettent à mal notre moral, notre économie et notre pouvoir d’achat. Mais les entreprises du CAC40 ont donné à leurs actionnaires 35,9 Md€ en 2020. En 17 ans, ce sont 740.5 Milliards d’euros qui leur ont été versés. Malgré la baisse de 2020, le niveau reste supérieur à celui du début des années 2000. Pour 2021, il est de notre responsabilité syndicale, de faire progresser l’idée que plus que jamais, il faut geler la distribution aux actionnaires des grands groupes. La facture du « quoi qu’il en coûte » doit donc leur être présentée.
La cohésion sociale est mise à mal par le chômage, la précarité, les inégalités, l’effondrement des services publics, les attaques contre la protection sociale, le manque d’accès à la culture ou à l’éducation populaire. Ce n’est pas la loi de sécurité globale, loi gardant tout son arsenal de privations des libertés qui règlera la situation ni celle sur le séparatisme. Elles sont devant la commission des lois du Sénat. Gérald Darmanin, lors de la présentation de ces lois aux sénateurs, occulte les importantes mobilisations des derniers samedis.
Pour une société plus juste, préparons les actions de la journée de lutte pour les droits des femmes du 8 mars ; gardons l’esprit critique à toutes les annonces qu’on nous assène. Soyons à l’écoute et dénonçons tous les propos racistes, homophobes, sexistes…Dénonçons les idées développées par les pro manif dite pour tous.
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