Orange sous-traite le développement de la fibre optique, ainsi que l’entretien de celle-ci et des lignes cuivre. Orange cherchant à tirer les
prix par le bas, génère des conditions de travail dégradées d’une part, et de rémunérations souvent proches du SMIC d’autre part, pour une
activité très lucrative, souvent financée par des fonds publics.
La gestion low cost par Orange conduit ces entreprises à elle-même sous- traiter dans de mauvaises conditions. Dans la plupart des cas ces salarié-
e-s sont non formé-e-s et souvent sans équipement adapté, conduisant à une dégradation du réseau internet.
L’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) ne se préoccupant pas des
conditions de gestions mais constant l’état déplorable du réseau télécom, à modifier l’attribution des secteurs de plusieurs opérateurs dont Orange.
Face à cette décision, Orange a remis en question les contrats de nombreux sous-traitants, sans pour autant définir un cadre qui assurerait une amélioration effective de cette gestion.
Dans ce contexte, 190 salarié-e-s de Sogetrel Loire Atlantique vont subir des ruptures de contrat, car menacé-e-s de licenciement s’ils refusent
des mobilités forcées sur tout le territoire.
Dans le même temps, les services d’Orange souffrent d’un manque de personnel, en particulier dans les services qui gèrent le réseau télécom.
Malgré une demande ferme de la CGT, la direction de Sogetrel refuse de négocier un accord de transfert de salarié-e vers l’entreprise CIRCET qui a
récupéré les contrats d’Orange. Cet accord permettrait aux salariés de cadrer ces transferts et d’assurer leur maintien dans l’emploi dans le
département.
Les salarié-e-s réaliseront des actions devant leur site ainsi que devant le donneur d’ordre Orange.
Pour la CGT, cette situation est inacceptable ; les salarié-e-s n’ont pas à souffrir des stratégies de dumping social d’Orange. Ils sont appelés à la grève à partir du 24 janvier 2022