La Poste : Services Financiers : Les recouvrements amiables dans les CREC en SURCHAUFFE !!

Organisation du travail pitoyable, personnel en souffrance, la CGT demande une audience nationale au cœur de l’été.

POURQUOI UNE DEMANDE D’AUDIENCE SUR LE MÉTIER
RECOUVREMENT AMIABLE ?
Les remontées du terrain partagent mal-être et colère de Lille à Nantes en passant par Bordeaux et La
Source.
Certains responsables de service tentent d’ailleurs de museler le personnel : il est interdit de critiquer le
déploiement du nouvel outil B1R, car « la posture doit rester positive en toute circonstance » !
La CGT a donc exprimé tout haut ce que beaucoup de collègues pensent tout bas :
 L’outil B1R n’est pas adapté à notre typologie de clients souvent fragiles et souvent en
dépassement de découvert autorisé mais qui se régularisent avec un salaire ou des prestations
sociales tous les mois.
 Résultat :
Nous passons notre temps à une analyse inutile de 80 % des comptes présents dans nos portefeuilles
de clients. Cette charge de travail met à mal l’ensemble des activités des services « « Recouvrement
Amiable ».
Quant au sens du travail…beaucoup d’entre nous l’ont perdu…et s’épuisent sur du travail inutile.
Certes, La Direction a reconnu « quelques erreurs » (pour avoir voulu trop bien faire !) dans les critères
d’entrées des clients en portefeuille B1R. Un « ET » à la place d’un « OU » dans la sélection des
critères et tant pis pour le personnel qui galère !
La Direction a annoncé qu’il faudrait patienter jusqu’au 22 novembre prochain pour ajuster l’outil B1R
avec les bons critères. A cette date annoncée la révision sera gratuite, alors qu’elle serait payante si
elle avait lieu avant.
Chacun appréciera où l’urgence est mise pour nos conditions de travail !

HORS DE QUESTION DE PATIENTER 5 MOIS, AVEC DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX EN HAUSSE
DANS LES « RECOUVREMENT AMIABLE »
Déjà des collègues sont en stress et des situations de travail au-delà des horaires sont constatées.
Des pressions s’exercent sur la durée des appels qu’il faudrait écourter.
Dans certains CREC, il est demandé d’être connecté au téléphone –et de prendre les appels des
clients- alors qu’on travaille sur des activités qui demandent de la concentration :
Risque d’erreur et charge mentale ingérable,
Voilà ce qu’engendrent les nouvelles désorganisations du travail !
Les ambiances restent explosives avec des Directions locales qui ont les deux pieds plantés dans le
déni et qui palabrent sur cet outil fabuleux B1R dans des réunions interminables.
La CGT a donc exigé que des décisions soient prises rapidement pour remettre de la sérénité dans nos services.

cliquer sur le lien pour lire le tract : Les recouvrements amiables dans les CREC

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