Les élections professionnelles dans la Fonction Publique viennent d’avoir lieu. A l’heure où ces lignes sont écrites, il semblerait que la CGT soit
toujours la 1ère organisation syndicale. Pourquoi écrire cette phrase au conditionnel ? Pour la 1ère fois, tous les fonctionnaires des trois versants de la Fonction Publique ont voté électroniquement. Ce système devait être plus efficace pendant le vote, plus rapide au dépouillement et beaucoup moinscher. Il n’en est rien.
La cacophonie règne depuis plus d’une semaine et la vérification du dépouillement n’est toujours pas finie. L’employeur, en l’occurrence l’Etat, a préparé ce scrutin avec une désinvolture indécente. L’organisation de ces élections a été confiée a une entreprise privée avec un cahier des charges manifestement très en deçà des besoins. Résultat, nous assistons à un taux d’abstention record. Mais est-ce bien de l’abstention ou est-ce plutôt du découragement face à la complexité de l’accès au vote ? De même, est-ce que les organisations du travail permettent de dégager du temps pour voter ?
L’exercice de la démocratie n’est pas une marchandise et ne doit pas être confié au privé. L’Etat doit être garant de la démocratie dans l’entreprise, dans la Fonction Publique, tout comme dans la vie citoyenne.
Or, ce n’est pas ce que nous avons constaté lors de la distribution des plis électoraux des Régionales et du Conseil Départemental de 2021. La Démocratie serait-elle gênante pour nos dirigeants actuels ?
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