L’heure du bilan
La CGT s’attache à arracher des avancées pour les personnels dans
toutes les négociations. Quand elle estime, avec l’ensemble de ses
syndiqués et après consultation du personnel, qu’un accord améliore
le quotidien des postiers, ELLE LE SIGNE.
Au contraire, si à la suite de discussions avec ses syndiqués et le
personnel, elle estime qu’un accord aura des effets néfastes pour le
personnel, alors elle ne le signe pas. C’est une démarche exigeante, qui se
fait en accord avec les personnels et non par délégation ou dans leur dos.
En revanche, les accords dits organisationnels, que ce soit au Courrier, au Colis ou au Réseau, ont tous conduit à
de nombreux reculs : polyvalence sans contreparties financières, sécabilité au courrier, mise en place des
équipes autonomes, matériel défectueux, primes aléatoires, promotions à la tête du client, augmentation des
cadences, objectifs inatteignables, perte de sens au travail, casse des missions de service public, non
reconnaissance de l’engagement des postiers, politique salariale au rabais. Et n’oublions pas, l’attaque contre la
Mutuelle qui aura vu des tarifs augmenter et des garanties revues à la baisse pour les salariés de droit privés.
La CGT se félicite non seulement de ne pas avoir signé ces accords désastreux mais surtout, elle se
félicite de les avoir combattu pied à pied dans les services avec des centaines de luttes gagnantes qui
ont permis de faire reculer La Poste et de gagner sur les revendications localement….

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