Le constat est sans appel : les femmes sont toujours les victimes d’inégalités criantes de salaire, de pension, d’accès aux postes à responsabilités, à l’espace public… Avec la crise sanitaire, leur rôle crucial comme « premières de corvées » n’est plus à démontrer.
Et pourtant les métiers « féminisés » sont dévalorisés ! Et pourtant, les femmes sont les plus représentées … dans la précarité !
Les femmes représentent 2/3 du travail mondial mais seulement 5% du revenu mondial. La plupart du
travail des femmes n’est pas salarié.
Nous serons dans la rue :
● pour la revalorisation des métiers à prédominance féminine et de réelles hausses de salaire, contre
l’exploitation des femmes, pour l’égalité salariale femmes hommes et pour un réel partage des taches
domestiques.
● pour une ratification ambitieuse de la convention de l’OIT contre les violences et le harcèlement dans le
monde du travail.
● pour dénoncer les discriminations de genre, de classe, de race, et lesbo-bi-transphobes cumulées par
certaines.
● pour lutter contre la violence sexuelle, raciste et institutionnelle faite aux femmes migrantes, pour leur
liberté de mouvement à travers les frontières.
● pour que l’accès à l’avortement soit possible partout, pour que le délai légal soit étendu au-delà de 12
semaines.
Les femmes continuent d’être ici et dans le monde entier les victimes du capitalisme et du patriarcat.
STOP ! Les inégalités sociales et les violences font partie d’un même système que nous dénonçons.
Participez massivement à la grève féministe du 8 mars 2021 !
Masqué.es mais pas muselé.es !