La loi a été adoptée avec un passage en force antidémocratique
Le président dit assumer le caractère ultra minoritaire et contesté de sa réforme ; il entend siffler la fin du match et méprise les
mobilisations massives des salarié.es, retraité.es, jeunes et précaires.
Le pouvoir réprime désormais les manifestations, réquisitionne les grévistes, fait intervenir la force ou assigne financièrement
les blocages
Malgré tout cela les mobilisations s’amplifient encore : 109 000 sur le 44 ce 23 mars, 9e
journée de mobilisation (3,5 millions
au niveau national).
La population soutient les blocages économiques mais aussi les blocages routiers même quand elle les subit : c’est inédit.
L’opinion publique reste au plus haut niveau de rejet de cette réforme et de cette vision du travail et de la société.
Il est temps de passer à la vitesse supérieure : La généralisation de la GREVE doit permettre de faire reculer un pouvoir aux
abois.
Les pertes financières liées la grève peuvent être dépassées si la solidarité existe entre les salariés par la grève tournante, des
relais de débrayages qui permettent de bloquer l’activité sans retenues trop importantes de salaires. Soyons inventifs pour
GAGNER.
Exigeons de faire payer les riches et les entreprises du CAC 40.
Exigeons les augmentations de salaires et pensions.
Exigeons l’augmentation des cotisations patronales.
Exigeons la prise en compte de la pénibilité et des années d’étude pour le calcul de la retraite.
Après des années à résister à la remise en cause de nos droits et libertés,
CONSTRUISONS UNE LUTTE DE CONQUÊTES SOCIALES